Christian Martin, président de Médicis s’exprime sur l’apprentissage, une formation des jeunes par les professionnels que Médicis soutient depuis toujours.
Pourquoi Médicis soutient-elle l’apprentissage ?
Médicis est une structure mutualiste qui a un seul métier, la retraite, pour un seul public, les indépendants, parmi lesquels de nombreux artisans. L’apprentissage est une voie d’excellence en matière de formation des artisans car il permet la valorisation et la transmission des savoirs.
Médicis soutient l’apprentissage afin de favoriser la création ou la reprise d’entreprises artisanales par des jeunes formés par des professionnels au sein de leur branche d’activité. L’épanouissement entrepreneurial de ces jeunes participe au maintien et au développement des commerces d’artisans qui assurent des services de proximité essentiels partout sur le territoire.
Comment Médicis encourage-t-elle concrètement l’apprentissage ?
Médicis s’investit dans des concours qui mettent en avant la formation professionnelle des jeunes artisans par l’apprentissage et qui poussent ces jeunes à exprimer leurs talents dans leur domaine d’activité. Ainsi, dans le cadre du concours « Meilleur Apprenti de France », le prix Médicis y récompense celui qui, parmi les jeunes apprentis sélectionnés, semble avoir le projet professionnel le plus abouti orienté vers le monde des indépendants.
Dans le domaine de la boulangerie, Médicis intervient dans les sélections régionales des talents qui participent au Concours des Meilleurs Jeunes Boulangers de France. Médicis est également partenaire de la Coupe de France des Écoles du salon Europain, l’édition 2018 étant recentrée sur l’artisanat.
Les jeunes récompensés par Médicis lors des concours peuvent ensuite être accompagnés par la Mutuelle dans la préparation de leur retraite, pour ceux qui deviennent chefs d’une entreprise artisanale. Nous les accompagnons jusqu’à la liquidation de la retraite.
Quels sont, selon vous, les grands enjeux de la réforme de l’apprentissage qui devrait voir le jour en 2018 ?
L’objectif est avant tout la reconnaissance de la valeur de cette filière et l’augmentation de son attractivité auprès des jeunes et des entreprises. N’oublions pas que le taux d’employabilité des jeunes issus de l’apprentissage est supérieur à 80 %, surtout dans les métiers transverses de l’alimentaire. Il serait également souhaitable que l’implication des professionnels de l’artisanat dans les cursus pédagogiques soit accrue.