Une aide d’un montant de 6 000 € sera versée à toutes les entreprises qui embauchent un alternant en contrat d’apprentissage ou en contrat de professionnalisation, mineur comme majeur, du 1er janvier au 31 décembre 2023, pour la première année d’exécution du contrat.
Quelles aides pour l’employeur qui embauche un apprenti ou en contrat de professionnalisation ?
Afin d’encourager les entreprises à recruter des salariés en contrat d’apprentissage, une aide exceptionnelle a été mise en place il y a quelques années afin d’accompagner financièrement les employeurs pour la première année d’exécution des contrats d’apprentissage. Cette aide s’élevait à 5 000 € pour l’embauche d’un apprenti de moins de 18 ans et à 8 000 € pour l’embauche d’un apprenti majeur (jusqu’à 29 ans révolu) préparant un diplôme (ou un titre professionnel ou certificat de qualification) jusqu’au master (bac +5). Toutes les entreprises de moins de 250 salariés peuvent bénéficier de cette aide, sans condition.
S’agissant des employeurs qui recrutent en contrat de professionnalisation une personne de moins de 30 ans, cette aide était de 8 000 € au titre de la première année d’exécution du contrat.
La nouvelle aide à l’embauche en alternance applicable en 2023
Le ministère du Travail a annoncé qu’une aide d’un montant de 6 000 € sera versée à toutes les entreprises pour les contrats d’apprentissage et les contrats de professionnalisation conclus du 1er janvier au 31 décembre 2023 avec un mineur comme un majeur, quel que soit leur effectif, pour la première année d’exécution du contrat.
Ce nouveau dispositif augmente donc le niveau de l’aide pour les alternants mineurs, qui passe de 5 000 € à 6 000 € . Un décret d’application devra confirmer ce dispositif.
Selon le communiqué de presse, le nouveau dispositif d’aide répond à un triple objectif :
- susciter l’engagement des entreprises en les soutenant dès la première année dans le projet de recrutement en alternance ;
- favoriser l’embauche d’apprentis sur les niveaux bac ou inférieurs et dans les plus petites entreprises ;
- rendre le dispositif plus lisible pour les jeunes et leurs employeurs.
Source : Communiqué de presse du Ministère du travail du 1er décembre 2022