16 millions, c’est le nombre de retraités français en 2015, soit 1 % de plus qu’en 2014, selon l’étude sur les retraités et les retraites de la DREES (Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques), publiée en mai 2017.
Tous régimes confondus, ils perçoivent une pension moyenne de 1 376 € bruts mensuels (+0,7 % en euros courants par rapport à 2014). Néanmoins, les pensions des affiliés de l’Agirc, de la CNAVPL et des deux branches du RSI ont diminué respectivement de 1,4 %, de 0,5 %, de 1,7 % (RSI commerçants) et de 0,5 % (RSI artisans). À noter que les artisans, commerçants et autres chefs d’entreprise sont en général polypensionnés, ayant alterné les statuts durant leur carrière.
L’âge des départs à la retraite s’allonge, irrémédiablement
En 2015, les Français sont partis à la retraite en moyenne à 61,7 ans, soit deux mois et demi supplémentaires par rapport à 2014 et même un an de plus en comparaison avec 2010, année de la réforme des retraites.
La retraite à 60 ans ? Un idéal pour encore la moitié des actifs ! Mais ils savent qu’ils caressent un doux rêve : seulement 14 % envisagent cette éventualité comme possible.
Si réforme des retraites il doit y avoir, les Français privilégient l’allongement des durées de cotisation, le recul de l’âge de la retraite ou la hausse des cotisations salariales. En revanche, la majorité se refuse à la baisse du niveau des pensions.
Trois retraités sur quatre partent à la retraite dès qu’ils en ont la possibilité
L’atteinte du taux plein (73 %) ou de l’âge minimal légal (71 %), mais aussi l’envie de profiter de la retraite le plus longtemps possible (69 %) constituent les principaux motifs de départ à la retraite. Puis viennent la lassitude par rapport au travail (42 %) et les problèmes de santé (35 %).
Néanmoins, retraite peut encore rimer avec travail. C’est le cas pour 3,5 % des retraités (480 000 personnes) qui cumulent emploi et retraite.
Certains dispositifs sont encore méconnus
Plus des trois-quarts des nouveaux retraités considèrent avoir été bien informés de leurs droits à la retraite. Néanmoins, certains dispositifs souffrent d’un déficit de notoriété. Par exemple, les dispositifs de surcote et de décote restent peu connus tout comme le minimum contributif.
Les PERP et les contrat Madelin ont le vent en poupe
La grande majorité des Français anticipent un niveau de vie à la retraite inférieur à celui de l’ensemble de la population. Pourtant, les dispositifs de retraite supplémentaire restent encore très marginaux par rapport aux régimes obligatoires par répartition. En 2015, 13 milliards d'euros ont été consacrés à des produits de retraite supplémentaire. 16 % ont été investis dans des PERP et 22 % dans des contrats Madelin.
Les versements au titre de contrats souscrits par les indépendants repartent à la hausse, après un recul de 8 % en 2014. Une augmentation entièrement due à la vitalité des contrats Madelin (+3 %). Les dispositifs de retraite souscrits dans un cadre privé enregistrent également une augmentation des versements (+4 %), ce qui s’explique par la forte croissance des placements dans les PERP (+13 %).
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